Enfant, j’avais constamment le nez dans un livre et j’adorais les dictées. Lorsque j’envisageais mon avenir, je me voyais institutrice… mais une institutrice particulière, qui ne donnerait pas de cours et se consacrerait à la correction des copies des élèves. Avant l’époque des ordinateurs et d’Internet, j’imaginais une espèce de boîte aux lettres reliée à une école qui me permettrait de recevoir à domicile les documents à corriger…

Je ne me doutais pas alors que les adultes, même les spécialistes de l’écrit, ont également besoin de faire relire leurs productions. Ce n’est que plus tard que j’ai entendu parler de la profession de correcteur. Être payée pour lire et corriger des fautes ? Parfait ! Ce métier minutieux, rigoureux, solitaire aussi, était fait pour moi.

Il se trouve que j’ai d’abord suivi une autre voie, et j’ai occupé des fonctions de secrétaire juridique pendant quelques années. Mais, dès que j’en ai eu l’occasion, je me suis inscrite auprès de Coforma (l’école du Syndicat des correcteurs) pour bénéficier d’une formation complète et reconnue. Titulaire du diplôme de lectrice-correctrice, j’ai eu la chance de collaborer pendant dix ans avec plusieurs sociétés d’édition en tant que salariée à domicile.

En 2015, après avoir mis entre parenthèses ma carrière de correctrice quelque temps pour travailler dans un cabinet d’avocats, j’ai choisi de devenir indépendante et j’ai créé Orawista afin de concilier mes deux métiers, dont le point commun est la qualité des documents.

Aujourd’hui, mon activité se tourne principalement vers la correction. Je trouve toujours passionnant de découvrir un texte et de chercher à le parfaire, de vérifier l’uniformité des graphies et de la composition, d’assurer la cohérence de la forme et du fond du début à la fin.

Je suis membre de l’ACLF (Association des correcteurs de langue française), référencée dans l’annuaire, et je respecte son code de déontologie.